jeton token
Représentation alphanumérique (ou nombre) d’un actif, d’un service ou d’une information, créé(e), distribué(e) puis échangeable sur une blockchain ou TRD donnée. Sur la blockchain Ethereum, par exemple, les tokens sont créés sous différents standards (voir ERC).
Trois catégories principales de tokens ont été définies entre 2017 et 2018 par différentes autorités de réglementation des marchés financiers et de surveillance prudentielle dont notamment la SEC (USA), puis la FINMA (CH), la FCA (UK) ou encore l’AMF (France). Ces catégories sont soit (i) les jetons de paiement (payment tokens) ; (ii) les jetons d’investissement (security tokens) et (iii) les jetons d’utilité (utility tokens). Une quatrième catégorie (iv), les jetons hybrides (hybrid tokens), consiste en outre pour certains régulateurs, dont la FINMA (CH) en le cumul de deux autres catégories (soit par exemple de jeton d’utilité et simultanément de jeton de paiement, ou de jeton d’investissement et simultanément de jeton de paiement).
Note des auteurs : la classification des différents types de tokens, en fonction des droits qui leur sont attachés, peut en réalité se subdiviser en davantage de sous-catégories, ce particulièrement s’agissant du jeton d’investissement. En outre, certains tokens peuvent incorporer des droits s’éloignant des catégories prévues par les autorités de surveillance des marchés financiers mentionnées ci-dessus : on peut entre autres mentionner les Non Fungible Tokens (NFT) intégrant des droits d’accès à des biens numériques (images, textes, sons ou autre, sachant toutefois que les NFT, à l’instar des jetons d’investissement, peuvent tout aussi bien représenter des instruments financiers), ainsi que certains jetons de gouvernance qui peuvent parfois ne conférer qu’un simple droit de vote sans un intérêt économique quelconque, comme dans le cas de certaines DAO.
Reproduction autorisée avec attribution ci-dessus; pas d’utilisation commerciale; pas de modification
