Les auteurs soulignent d’emblée que, contrairement à une idée largement répandue, il ne fait en réalité que peu de sens d’utiliser la technologie blockchain en tant que base de données, ce en raison de son coût, de sa lenteur, de sa complexité, voire également de ses frais de maintenance. A la rigueur, une empreinte des données concernées en référence à – et en lien indissociable avec – la donnée de base peut faire sens. L’avantage de la technologie blockchain sur d’autres modèles de ce type ne consiste en réalité qu’en l’apport d’un système de gouvernance régissant les relations entre les noeuds de son réseau, caractéristique qui n’est ainsi que peu utile à un acteur unique tel qu’une entreprise.

Par ailleurs, au vu de la très grande diversité actuelle de cryptomonnaies au sens strict disponibles à l’échange, ce sur de nombreuses plateformes dédiées à cet effet, les auteurs ont ici fait le choix de ne renseigner qu’un nombre restreint d’entre elles, ce sur la base de leur longévité, de leur histoire et de leur importance respective. Enfin, certaines personnes physiques indissociables de l’émergence des TRD et de certains projets ou accomplissements aujourd’hui connus du grand public sont également mentionnées.