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attaque des 51 % attaque Goldfinger

Une attaque des 51 % peut avoir lieu sur tout type de base de données dont la gestion et la gouvernance fonctionnent de manière décentralisée. Une telle attaque est constituée par un nombre important de mineurs – dans les systèmes fondés sur la preuve de travail (PoW) – ou de titulaires de cryptomonnaies – dans les systèmes fondés sur la preuve d’enjeu (PoS). Lorsque plus de la moitié de la puissance de calcul (dite puissance de hachage) du réseau d’une cryptomonnaie est contrôlée par ces acteurs, agissant de concert, ceux-ci peuvent alors créer une nouvelle blockchain à partir de la première (embranchement / fork) sur laquelle ils valident des blocs leur permettant par exemple :

  1. d’empêcher un participant à une transaction de recevoir une confirmation en lien avec la transaction concernée, et/ou
  2. d’inscrire une transaction entrant en conflit avec – ou annulant – une autre transaction préalablement inscrite par un autre mineur ou titulaire de cryptomonnaie, et/ou
  3. d’empêcher les autres mineurs de valider des blocs, et/ou
  4. d’effectuer une double dépense.

Note des auteurs : une attaque des 51% ne donne pas le plein contrôle sur une blockchain : seuls les blocs validés les plus récemment sont vulnérables. En effet, plus les blocs sont anciens, plus ils sont sécurisés contre ce type d’attaque.

Depierre/Lapinte/Morin/Reymond, Lexique de la blockchain, https://cdbf.ch/lexique/attaque-des-51/, 16 mars 2022.
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