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Articles

Conclusion to « Data governance in AI, Fintech and Legaltech : law and regulation in the financial sector »

This chapter of the book edited by Joseph Lee and Aline Darbellay provides a summary of the research findings and concludes. In a nutshell, the chapters in this edited book have surveyed the current law and regulation relating to data governance. They have tackled the issues relating to the digital transformation of the financial sector in the broad sense. Accordingly, the authors have developed original insights about financial technologies (FinTech), legal technologies (LegalTech) and insurance technologies (InsurTech). As pointed out in the book, data governance encompasses the process of managing the availability, quality, accuracy, usability and security of data. Whilst data governance is a cross-functional topic, the book has covered it from the perspective of the banking and financial sector. With respect to the technologies, the contributions have laid emphasis on the use of blockchain, Internet of Things (IoT), Big Data technologies, Machine Learning (ML) and other forms of Artificial Intelligence (AI). The chapters have examined the existing legal and regulatory regimes in several jurisdictions, including the European Union, Japan, Singapore, the United Kingdom and the United States.

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in: Joseph Lee and Aline Darbellay (eds), Data governance in AI, FinTech and LegalTech: law and regulation in the financial sector. - Cheltenham, UK, Edward Elgar Publishing, 2022. - p. 279-288

Kooperation mit Verwaltungsbehörden

Ce chapitre du livre « Interne Untersuchungen » édité par Bazzani, Ferrari-Visca et Nadelhofer traite de la coopération des entreprises avec les autorités administratives fédérales suisses. L’auteur met tout particulièrement l’accent sur les autorités au sein desquelles les enquêtes internes sont pertinentes, comme la FINMA et la Commission de la concurrence (COMCO).

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in: Bazzani, Claudio; Ferrari-Visca, Reto; Nadelhofer, Simone (éd.), Interne Untersuchungen : eine umfassende Darstellung der rechtlichen und praktischen Aspekte, inklusive Amts- und Rechtshilfe und Kooperation mit Behörden. - Bâle, Helbing Lichtenhahn, 2022. - p. 487-542

Les cryptomonnaies et le paiement en droit suisse

Bitcoin, ethereum, dai, tether, USD coin, demain peut-être diem… La liste des cryptomonnaies ne cesse de s’allonger. Pour les consommateurs et la plupart des entreprises, leur utilisation est marginale. Même si l’on peut acheter ou vendre les cryptomonnaies les plus répandues dans certains distributeurs et qu’un nombre croissant de banques offrent de conserver les cryptoactifs de leurs clients, les paiements en cryptomonnaies n’appartiennent pas (encore ?) à la réalité quotidienne des consommateurs et des entreprises suisses. Ils n’en existent cependant pas moins et soulèvent des questions juridiques intéressantes que nous allons examiner en quatre parties. Nous commencerons par expliquer la notion de cryptomonnaies et la distinguerons d’autres concepts voisins. Nous qualifierons ensuite ces états de fait au regard des principales règles du droit suisse applicables à la monnaie et aux dettes d’argent. Nous répondrons ensuite aux trois questions centrales de cette contribution : Peut-on régler en cryptomonnaie une dette libellée en francs suisses ? Qu’est-ce qu’une dette libellée en cryptomonnaie et comment peut-elle être acquittée ? Ces analyses seront suivies d’une brève conclusion.

Contribution présentée lors du 7e Symposium en droit des contrats (Fribourg, 10.11.2021)

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in: Pascal Pichonnaz et Franz Werro (éd.), La place du consommateur au quotidien – La pratique contractuelle 7 : Symposium en droit des contrats. - Genève, Schulthess Éditions Romandes, 2022. - p. 77-125

Do Robots Rule Wealth Management ? A Brief Legal Analysis of Robo-Advisors

In the latest SZW/RSDA paper, Volume 1 Issue 2022, dedicated to digitalisation and innovation, Célian Hirsch and Nastassia Merlino focus on the legal duties of robo-advisors in Switzerland. They analyse various legal frameworks, from Swiss financial market law, to contract law, and data protection law, whilst comparing these frameworks with European law.

As financial service providers, robo-advisors face regulatory and contractual duties such as establishing a client profile and investment strategy, assessing suitability, and respecting the duty to inform. As robo-advisors can be considered to provide automated individual decision-making in certain cases, they could be faced with data protection duties, such as the duty to implement safeguards or the right to general information and the logic involved in the automated decision making. However, robo-advisors have no obligation to disclose the functioning of their algorithms.

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2022, vol. 94, no. 1, p. 33-50

Moral hazard in the export credit industry

This contribution shows that the actions undertaken by export credit agencies (ECAs) and export-import banks (EIBs) have encouraged moral hazard and induced risk-taking behaviors. Section 1 investigates how and why the legal and regulatory frameworks of ECAs and EIBs have contributed to reinforcing moral hazard. In fact, moral hazard results from a combination of the fierce international competition and the information asymmetry between insurers/lenders, exporters, and importers. Section 2 explores the practices of the U.S. Exim Bank in the 1970s. In a context of massive lending to developing countries, this institution refrained from using a reliable country risk rating system and prioritized the foreign borrowers most capable of obtaining preferential treatment from their government. It is not surprising that the percentage of non-performing loans soared during 1975-1982 and undermined the credibility of the U.S. Exim Bank.

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In: Juan Flores Zendejas, Norbert Gaillard and Rick Michalek (eds), Moral hazard : a financial, legal, and economic perspective. - Abingdon (UK, Routledge, 2022. - p. 57-79

Responsible lending : export credit agencies as drivers of human rights

This book chapter explores the functions performed by export credit agencies (ECAs) in the international trade and finance sector. Pursuant to international standards, ECAs should foster responsible business conduct abroad. However, national law typically puts export promotion at the forefront of the concerns. The drawback of the strong focus on export promotion is that this approach may leave human rights due diligence and environmental aspects behind. The main argument of this book chapter is that it is not sufficient for national law to make a reference to human rights and the environment as a secondary objective. The risk is that non-financial considerations may be overshadowed by national interests in supporting the competitiveness of the export industry. Therefore, this book chapter concludes that national jurisdictions should adopt binding rules that account for the key role that government-supported ECAs should play as a driving force to the protection of human rights and the environment.

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In: Ilias Bantekas and Michael Ashley Stein (eds), Cambridge Companion to Business & Human Rights. - Cambridge, Cambridge University Press, 2021. - p. 359-379

Le compliance officer face au risque pénal découlant du dispositif anti-blanchiment

Dans le secteur financier, la fonction de compliance est étroitement associée à la lutte contre le blanchiment d’argent, qui constitue l’un des principaux risques pour la place financière suisse. Le compliance officer a une responsabilité importante dans le domaine et la violation de ses obligations peut conduire à des sanctions pénales ou pénales administratives, en particulier pour blanchiment d’argent ou violation de l’obligation de communiquer un soupçon de blanchiment d’argent. La présente contribution se concentre sur les conditions de la responsabilité pénale du compliance officer, qui dépend, entre autres, de sa position hiérarchique. Comme confirmé par certains cas récents, cet article montre que le risque d’une condamnation pour violation du devoir d’annonce est relativement important pour le chef du département compliance et conclut avec quelques pistes pour réduire ce risque.

Cet article est issu d’une présentation tenue lors de la Journée de droit bancaire et financier du 16 octobre 2020.

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2021, vol. 93, no. 2, p. 109-120

Les effets des nouvelles règles sur la prescription en droit bancaire et financier

La révision des règles de prescription du Code des obligations entrée en vigueur en 2020 entraîne son lot de questions concernant le secteur bancaire et financier : dans quel délai contester un virement ou un transfert ? Quels sont les effets sur les débiteurs solidaires ou les cautions ? Qu’en est-il des rétrocessions ? Quel délai pour la remise de documents ? Quel est le délai de prescription applicable à la créance découlant de l’art. 69 LSFin et quid en cas de fuite de données bancaires ? Les auteurs tentent de répondre à ces questions délicates. Ils abordent ensuite le sujet sous l’angle des actions en responsabilité de la loi sur les placements collectifs de capitaux et de la loi sur les services financiers, avant de l’illustrer avec la responsabilité d’une banque exposée aux conséquences d’une fuite de données.

Cet article est issu d’une présentation tenue lors de la Journée de droit bancaire et financier du 16 octobre 2020.

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2021, vol. 93, no. 2, p. 121-133

Ordres bancaires frauduleux : discours de la méthode

Dans l’ATF 146 III 121, le Tribunal fédéral suisse a exposé pour la première fois une méthode en trois étapes (régime légal, dérogation conventionnelle, prétention en dommages-intérêts de la banque) pour résoudre les problèmes consécutifs à des ordres bancaires frauduleux. Cette méthode permet de déterminer qui, du client ou de la banque, supporte le dommage résultant d’un défaut de légitimation ou d’un accès indu sur le compte. Elle a été reprise par la suite dans d’autres arrêts. Les auteurs de la présente contribution analysent de manière détaillée cette méthode en l’appliquant à cinq situations pertinentes tirées de la jurisprudence et concluent sur quelques observations critiques et pistes de réflexion.

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Semaine Judiciaire. II, Doctrine. - Genève. - Vol. 143 (2021), n° 4, p. 117-156 (cité: SJ 2021 II 117 ss)

Pseudonymisierung von Bankkundendaten

Die Rechtsnatur pseudonymisierter Bankkundendaten ist lange unklar geblieben. Nach jüngster Rechtsprechung sind solche Daten prinzipiell aus Sicht des Empfängers weder vom DSG noch vom Bankgeheimnis geschützt, sofern die Pseudonymisierung die Wiedererkennung der betroffenen Kunden wirksam verhindert. Angesichts der einschlägigen Rechtsprechung sind jedoch bestimmte Vorsichtsmassnahmen (namentlich eine gründliche Risikobewertung) vor der Weitergabe pseudonymisierter Bankkundendaten empfehlenswert.

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Digma, 2020, vol. 20, no. 4, p. 216-223

Trois modèles de contrôle des investissements transfrontaliers : accent sur la portée extensive de la sécurité publique à travers la protection des technologies critiques

À l’ère du patriotisme économique, la libre circulation des capitaux rencontre des limitations de plus en plus étendues. De nombreuses juridictions ont mis en œuvre des régimes de contrôle des investissements étrangers justifiés par la sécurité nationale. Cette contribution analyse trois approches distinctes, à savoir le mécanisme administratif prévu aux États-Unis, le régime à plusieurs vitesses de l’Union européenne, ainsi que l’approche libérale prévalant en droit suisse.

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2020, vol. 92, no. 4, p. 419-434

Structured products under FinSA

The entry in force of FinSA and the FinSO has introduced several changes to the regulation of structured products in Switzerland. Some changes appear directly in the specific rules on structured products, but most of them derive from their inclusion in the FinSA’s general framework. This article presents the new regulation of structured products as of 2020 and discusses a select handful of specific issues.

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CapLaw : Swiss Capital Markets Law, 2020, n° 3, p. 10-14

La fin des rapports de travail du banquier : concurrence et bonus

La fin des rapports de travail fait cesser l’échange synallagmatique entre la prestation de travail et la rémunération. Toutes les obligations des parties ne s’arrêtent pas pour autant. Deux registres continuent souvent à produire des incidences, au moment même ou après le départ du collaborateur : l’activité concurrente et les bonus. La présente contribution vise à présenter ces deux aspects, qui revêtent une importance particulière pour les banquiers qui quittent leur emploi, comme pour les banques qui voient leurs employés partir.

Cet article est la version écrite d’une conférence prononcée par l’auteur lors de la Journée de droit bancaire et financier 2019.

 

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2020, vol. 92, n° 2, p. 127-137

Les données bancaires pseudonymisées : du secret bancaire à la protection des données

Les banques recourent fréquemment à l’anonymisation et la pseudonymisation afin de limiter les risques liés à l’externalisation du traitement de données de leurs clients. Néanmoins, les conséquences juridiques qui découlent de ces pratiques sont loin d’être claires. Dans la présente contribution, les auteurs examinent la portée de la pseudonymisation sous l’angle du secret bancaire et de la loi sur la protection des données. Ils se penchent également sur la répartition du fardeau de la preuve en la matière en cas de litige : appartient-il à la banque ou au client de démontrer l’anonymisation ou la pseudonymisation ?

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2020, vol. 92, n° 2, p. 151-167

Pièges fiscaux du contrat de prêt : intérêts négatifs, résiliation anticipée et remise de dette

L’objectif de cette contribution est d’exposer au juriste certains pièges fiscaux du prêt. L’auteur s’appuie sur la casuistique pour tirer des enseignements au sujet des intérêts négatifs, de la résiliation anticipée du prêt et de la remise de dette. Dans la première partie, il met en évidence les caractéristiques essentielles du prêt sous l’angle civil. Dans la seconde, il les envisage sous l’angle fiscal. Au fil de cette contribution, il adopte tantôt le point de vue du prêteur, tantôt celui de l’emprunteur. Outre cette mise en perspective, il montre en particulier que la remise d’une dette privée peut entraîner des conséquences rigoureuses pour le contribuable (personne physique) surendetté.

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Revue suisse de droit des affaires et du marché financier, 2020, vol. 92, n° 2, p. 138-150