Recent developments in Swiss competition law
Adrien Alberini , Christian Bovet — 16 mai 2019
Chronique des plus importantes affaires, décisions de la Comco et autres développements en droit de la concurrence en décembre 2017 et en 2018.
ConsulterChronique des plus importantes affaires, décisions de la Comco et autres développements en droit de la concurrence en décembre 2017 et en 2018.
ConsulterLe droit est une matière complexe. En droit financier, cette complexité réside dans la difficulté d’assurer simultanément la protection des investisseurs et celle des marchés en tant que tels. Le législateur en est conscient et propose régulièrement des réformes de simplification et d’harmonisation du droit. Pour améliorer la sécurité juridique, les réformes doivent prendre en compte l’interdépendance à l’échelle internationale des marchés financiers, ainsi que l’évolution de la société et des nouvelles technologies. Toutefois, ces objectifs sont parfois difficiles à mettre en pratique. La globalisation des marchés de capitaux exige que les droits nationaux deviennent de plus en plus harmonisés et similaires, mais cela entre en contradiction avec les intérêts nationaux en matière de compétitivité économique. Il en résulte des pressions politiques et des discussions sur la conformité d’un droit par rapport à un autre. S’agissant du prospectus, le P-LSFin et le règlement Prospectus de l’UE visent à fournir un cadre légal plus clair et plus uniforme, tout en favorisant la transparence sur les marchés de capitaux et la protection des investisseurs.
ConsulterChronique des plus importantes affaires, décisions de la Comco et autres développements en droit de la concurrence en 2017.
ConsulterIn criminal proceedings against corporations, in particular in the US, it is important whether the companies’ compliance organization is well designed and effectively implemented. In their settlements with corporations US prosecutors as well as supervisory authorities often request compliance improvements and the appointment of an independent monitor. The latter’s task is to accompany, promote and monitor the implementation of the compliance improvements. In various cases, US authorities also appointed monitors at European (including Swiss) corporations. This article gives examples, examines the US legal basis as well as the function and tasks of the appointed monitors and describes the advantages of monitorships from the point of view of the authorities. It describes the selection process and the attempts of third parties to access to working documents of monitors. For the corporations concerned, the monitoring processes are associated with high costs, which they can only limit but not avoid. With targeted measures, however, a corporation can at best avoid the appointment of a monitor. If this does not succeed, some fundamental points should be taken into account when facing a monitorship. In view of the Swiss blocking statutes the appointment of foreign monitors who become active in Switzerland requires a permit from a competent Swiss authority. Due to the increasing global spread of the instrument of the Deferred Prosecution Agreement, criminal authorities of other countries are also increasingly using monitors. In Switzerland, FINMA has been doing this as the financial market supervisory authority, whereby it elects, appoints and instructs its mandataries directly. An empirically verified statement about the effectiveness of monitorships is conceivable, if at all, at most through long-term studies but their effect already seems plausible today. With the increasing global use of monitors, the criminal authorities are entering the field of supervisory authorities, which speaks in favour of enhanced functional coordination among these authorities.
ConsulterFundamental changes occurred in Swiss international tax law since 2009, directly effecting and fundamentally limiting the scope of traditional Swiss banking secrecy with regard to foreign clients and foreign tax authorities. The paper analyses what legally remains of traditional Swiss « tax banking secrecy ». The conclusion is that there are still notable legal and practical restrictions regarding access of foreign tax authorities to Swiss bank accounts. However, these restrictions have been dramatically reduced in particular but not exclusively by Switzerland’s adoption of the automatic exchange of information under the US-FATCA and the OECD’s Common Reporting Standard. In contrast, the legal framework ruling Swiss bank secrecy regarding domestic tax authorities remained almost unchanged during the same period. The result is a major disconnect of Switzerland’s international and domestic tax banking secrecy. Along with the changes of Switzerland’s international tax law Swiss banks have fundamentally changed their approach with regard to the handling of undeclared client assets. To address and reduce their client tax risks, also required by the Swiss financial regulator FINMA, the banks have started and largely completed client tax compliance programs requiring their new and existing foreign clients to present plausible evidence to corroborate that their assets and generated returns are duly declared. At least some banks included their Swiss resident clients in such programs. The paper concludes, that in spite of all the changes ruling Swiss tax banking secrecy it is rather unlikely that the discussions around the scope will come to an end neither internationally nor domestically.
This article explores the evolving function performed by credit rating agencies (CRAs) in sovereign debt markets. The leading CRAs have recurrently been blamed for providing investors with inaccurate credit ratings. This study sheds light on the promise and perils of sovereign credit ratings in the light of the European sovereign debt crisis. Although this article shares concerns about poor rating performance and over-reliance on credit ratings, it questions the withdrawal of the regulatory use of credit ratings without their replacement with suitable alternatives.
ConsulterAperçu de la jurisprudence de l’année 2017 avec résumés des 46 arrêts les plus significatifs.
ConsulterLe 27 février 2017, le Conseil national a demandé au Conseil fédéral d’examiner l’opportunité d’inscrire l’institution du trust dans le droit privé suisse et d’adapter les régimes fiscaux applicables. Dans ce contexte, cet article examine comment il convient d’insérer, dans l’ordre juridique suisse, une institution qui présente les principales caractéristiques des trusts. La solution proposée ne consiste pas à créer une nouvelle institution, mais à repenser, compléter et renforcer une institution connue depuis plus d’un siècle par nos tribunaux et par le législateur : la fiducie.
ConsulterAprès une tentative de définition du phénomène de l’ICO (initial coin offering), cet article, par une analyse de droit international privé, montre la pertinence du droit suisse quant à la responsabilité des acteurs qui y procèdent et examine les avenues possibles permettant d’établir leur responsabilité.
ConsulterCet article est consacré aux Initial Coin Offerings (ICO) ou émissions publiques de jetons. L’attrait d’un rattachement à la place digitale suisse est mis en évidence par rapport à la juridiction américaine dont l’application est redoutée par les promoteurs d’ICO, ainsi que par rapport à la juridiction chinoise.
ConsulterCet exposé examine le régime du conseil en placement dans le projet de loi sur les services financiers tel qu’il résulte de la délibération du Conseil des Etats. Il faudra attendre le texte final pour poser un jugement d’ensemble
Aperçu de la jurisprudence de l’année 2016 avec résumés des 44 arrêts les plus significatifs.
ConsulterCet article est basé sur une présentation tenue lors de la Journée de droit bancaire et financier du 6 octobre 2016.
ConsulterCet article est basé sur une présentation tenue lors de la Journée de droit bancaire et financier du 8 octobre 2015.
ConsulterAperçu de la jurisprudence de l’année 2015 (2e moitié principalement) avec résumés des 37 arrêts les plus significatifs.
ConsulterDans cet article, les auteurs ont choisi de retenir quatre aspects de la pratique de la COPA : le champ d’application matériel et géographique de la législation suisse sur les OPA, les transactions relatives à des sociétés ayant exclu l’offre obligatoire par une clause statutaire (opting out), la possibilité d’introduire dans l’offre une condition relative à la modification du prix par une décision de l’autorité et les évolutions récentes en matière de programmes de rachat d’actions.
ConsulterPartant de l’exemple de l’achat de la société Pretium SA par la société Novarest Real Estate SA, cet article décrit la pratique de la Commission des OPA en matière de validation des clauses d’opting out.
ConsulterCet article est tiré d’une conférence prononcée lors de la Journée de droit bancaire et financier du 30 octobre 2014.
ConsulterAperçu de la jurisprudence de l’année 2013-2014 avec résumés des arrêts les plus significatifs.
ConsulterCette chronique couvre la période 2013 / début 2014. Elle porte sur les deux offres concurrentes qui ont visé la société Victoria-Jungfrau Collection AG, la notion et le changement de contrôle au sein des groupes d’actionnaires, la prise en compte des autres prestations importantes dans le calcul du prix minimum, les rapports entre une restructuration soumise à un droit étranger et le droit suisse des OPA et l’effet de la nouvelle réglementation des abus de marché sur les programmes de rachat.
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